A l’initiative de l’Union pou la Nation, l’opposition est en train de formaliser un canevas de travail à proposer à la majorité présidentielle ; canevas reprenant les termes de référence du dialogue national, c’est-à-dire, l’ordre du jour, le format, la durée des travaux, les participants et tous les autres détails y afférent. D’après Clément Kanku Bukasa, coordonnateur de cette plate-forme de l’opposition, il s’agira par la suite de mettre sur pied un petit groupe de travail mixte opposition-majorité qui se chargera d’harmoniser les considérations des uns et des autres. Mais déjà, les initiateurs de ce schéma refusent de parler du partage de pouvoir et rejettent totalement la participation du M23 aux travaux suivez Clément Kanku Bukasxa
Mali : des soldats français prennent position à Kidal
Après Gao et Tombouctou, des militaires français ont pris position dans la nuit de mardi à mercredi 30 janvier à Kidal, troisième grande ville du nord du Mali, selon le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard. Il s’est refusé à toute précision sur cette opération qui intervient 48 heures après la prise de Tombouctou par les forces françaises et maliennes.
Des sources concordantes au Mali avaient annoncé dans la nuit de mardi à mercredi la présence de militaires français à l’aéroport de cette troisième grande ville du nord du Mali, aux mains de groupes armés islamistes. « Un avion français s’est posé sur la piste de l’aérodrome de Kidal. Ils ont pris position sur l’aérodrome. On voit aussi des hélicoptères », a ainsi déclaré un responsable de l’administration locale. Un notable touareg de Kidal a témoigné dans le même sens, de même qu’un porte-parole du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), un groupe islamiste dissident, qui a récemment assuré avoir pris le contrôle de Kidal.
KALEMIE: IRC DOPTE LE CENTRE DE SANTE UNDUGU EN MATERIELS D’OPHTAMOLOGIE
A Kalemie, l’ong IRC, International Rescue Commitee, a doté mardi, 22 janvier 2013, le Centre Undugu des matériels d’ophtalmologie au cours d’une cérémonie qui a regroupé les autorités civile et sanitaire en place et les partenaires du centre. Ces matériels d’une valeur d’environ quarante mille dollars américains arrivent alors que dans beaucoup de villages, le nombre de malades qui présentent des problèmes de santé oculaire est observé en augmentation. Environ 13000 personnes souffrent de la cataracte et d’autres encore des pathologies oculaires au District du Tanganyika.
L’ong IRC a fait cette donation en kit d’équipements pour la chaine de prise en charge complète des pathologies oculaires. Il y a des matériels pour la consultation et la prescription, le matériel pour d’autres examens systématiques spécialisés comme des lampes à fente, des refractomètres automatique, des tonomètres à jet d’air et un équipement pour la chirurgie oculaire, en l’occurrence un microscope opératoire et quelques boites de chirurgie de cataracte et de chirurgie des paupières.
Les pathologies oculaires sont un problème de santé au Tanganyika. Le Médecin directeur du Centre Undugu qui s’est exprimé en parlant des cas de cataracte, de l’onchocercose, de trachome, des maladies oculaires de nouveau-nés, espère grâce aux nouveaux matériels participer à l’initiative globale de Vision 2020 qui consiste à éliminer la cécité évitable dans le monde. Toutes ces pathologies qui sont fréquentes dans la partie du Nord Katanga demandent une prise en charge de qualité. Le Dr Jacques KISUBI évalue le taux de malades à 50% des cas de cataracte soit 13 mille cas humains présentant des problèmes de santé oculaire au Tanganyika. Il y a aussi, par rapport aux données géographiques, les cas de l’onchocercose déclarée dans les localités de Kongolo et Bendera et le secteur de Bendera au Nord de Kalemie.
Le Médecin indique qu’un réseau social doit être monté en urgence pour informer les communautés, à travers les médias, les églises, afin de faire bénéficier des services oculaires de qualité et en permanence à un nombre important de patients dans la région et en dehors des frontières nationales.
La ville de Kalemie dispose de deux centres ophtalmologiques qui fonctionne l’un au Centre CATAL de l’Hôpital général de référence et l’autre au Centre Undugu.
La Coordination locale de l’ong Lions Club a lancé la campagne de collecte de fonds au cours de la cérémonie de remise des matériels pour appuyer les malades devant être admis au Centre Undugu et à l’hôpital général.
Guillaume NGOY AMISI
VIOLENCE SEXUELLE omniprésente dans et autour de GOMA
Selon MSF et Medecins sans Frontieres
Quatre-vingt quinze cas de violences sexuelles ont été pris en charge par MSF durant le mois de décembre dans le camp de déplacés de Mugunga III. Face à ces actes de violence, MSF déplore le manque d’implication des entités de protection de la population civile et les conditions de sécurité défaillantes dans les camps de la ville de Goma. Entre le 3 décembre 2012 et le 5 janvier 2013, un total de 95 cas de violence sexuelle ont été notifiés et pris en charge par l’équipe MSF présente dans le camp de Mugunga III, à quelques kilomètres à l’ouest de Goma. Fin décembre, les équipes MSF ont assisté à une augmentation d’admission pour des traumatismes directement liés à ces actes de violence, portant à six la moyenne de consultations par jour. Malgré la vulnérabilité flagrante des populations et les conditions de vie précaires dans les camps, la sécurité des déplacés n’est toujours pas assurée de façon satisfaisante. « Le manque de sécurité dans les camps et les villages avoisinants est criant », commente Thierry Goffeau, chef de mission de MSF à Goma. « Les autorités compétentes en la matière et les leaders des différents groupes armés prétendent tous, sans exception, défendre les populations civiles. Ils doivent assumer leur responsabilité et s’assurer que les populations les plus vulnérables ne fassent pas l’objet de violence ou de représailles. » La présence renforcée de militaires et de groupes armés à proximité des camps de déplacés a créé une insécurité chronique où les viols sont monnaie courante. « Il faut que toutes les parties au conflit soient sensibilisées à la problématique du viol. Ce crime est banalisé par la fréquence de ces actes et l’impunité de leurs auteurs, trop rarement sanctionnés. Alors que peu de victimes osent porter plainte par peur des représailles » renchérit Thierry Goffeau. Le viol ou la mort « J’étais partie chercher à manger dans les champs. Deux hommes armés en uniforme sont apparus et m’ont demandé de choisir entre la mort ou une relation sexuelle avec eux » rapporte une déplacée, victime de viol. Les témoignages se ressemblent, faisant allusion aux mêmes circonstances : agressée en proche périphérie des camps ou dans les villages voisins en allant chercher du bois ou de quoi se nourrir. Dans un autre cas de figure, l’agression survient à l’intérieur même du camp. Les quelques bouts de bois et les bâches en plastique qui constituent un abri ne sont pas une protection suffisante pour dissuader l’agresseur.
« La violence est omniprésente ; c’est une violence généralisée de pouvoir, une sorte de loi du plus fort, la loi de celui qui est armé » explique Marie Jacob, psychologue pour MSF. Suite aux combats entre forces rebelles et gouvernementales de novembre dernier, plus de 100 000 personnes ont trouvé refuge dans les camps de déplacés autour de Goma. MSF est présente dans le camp de Mugunga III depuis fin novembre et offre des soins de santé primaire, organise le transfert des urgences médicales et assure la prise en charge des victimes de violence sexuelle. MSF travaille également dans les camps de Lac Vert, Mugunga I et Bulenga où les équipes prodiguent des soins médicaux, assurent le dépistage et le traitement de la malnutrition, effectuent des vaccinations de rougeole et construisent douches et latrines.
SITUATION SECURITAIRE A PWETO DANS LE NORD KATANGA
Situation sécuritaire et humanitaire préoccupante des déplacés internes dans le territoire de Pweto, une localité située à 450 km au Sud de Kalemie. Ce constat que font les membres d’une mission inter-agences est intervenu le vendredi 11 janvier 2013 à l’issue d’une mission dans le secteur de Pweto. La Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC, Monusco, a organisé une mission pour évaluer la situation sécuritaire et humanitaire provoquée par le mouvement des populations fuyant les exactions des éléments Mai mai.
Les acteurs humanitaires avancent les chiffres de 54 mille soit 8000 ménages des déplacés internes enregistrés dans le secteur de Pweto. La majorité des déplacés sont des populations rurales prises en charge par des familles d’accueil à Pweto centre. Les sites de regroupement n’existent pas. Toutefois, d’autres déplacés sont signalés à Kilwa, Lukonzolwa et Mutabi. Des dizaines d’autres ménages ont franchi la frontière zambienne.
Tous ces déplacés manquent de l’assistance. Le gestionnaire de Projet de l’ong CRS , Michée KASHOSI parle des opérations d’identification des besoins
Par ailleurs, la situation sécuritaire se détériore avec les activités de groupes Mai mai dans la région. La localité de Mukupa à 192 km sur la route de Lubumbashi est occupée depuis une semaine par les éléments Mai mai. Le trafic sur cette route est coupé.
Guillaume NGOY AMISI
Le deputé National Roger LUMBALA invalidé par l’Assemblée Nationale
Roger Lumbala député National élu du Kassaï oriental a été invalidé par ses collègues de l’hémicycle c’est mardi 08 janvier 2012.
Les raisons évoquées ne sont autres que le fait que ce dernier s’est allié au Mouvement du 23 mars 2009 (M23) et s’attaquer par la guerre aux institutions démocratiquement élues.
L’opposition politique, presque à l’unanimité, désapprouve le schéma emprunté par Roger LUMBALA.
Sur le fond que ca soit à l’union pour la Nation ou à l’UNC, l’invalidation du président du RCD/N parait logique. Le leader du mouvement pour le renouveau et coordonnateur de l’Union pour la Nation Clément NKAKU BUKASA a réitéré ses condamnations contre le M23 et ses dirigeants.
Du coté de la majorité présidentielle, le règlement intérieur de l’assemblée Nationale et la constitution ont été appliqués de manière légale.
Pour la nouvelle société civile congolaise, l’invalidation de Roger LUMBALA doit servir de leçon aux autres députés qui seraient de mèche avec le M23. Selon le directeur du Front commun des congolais de lutte contre la Balkanisation du Congo ; seul le dialogue peut résoudre la crise au pays et non les armes.
Guillaume NGOY AMISI
KALEMIE: UNE CANALISATION EN CONSTRUCTION DANS LE QUARTIER DE LA PAIX
Katanga: l’armée et la police posent une canalisation dans le quartier de la paix à Kalemie
Vingt-quatre heures après une manifestation de colère des habitants du quartier de la paix, à Kalemie (Katanga), la police et les FARDC ont commencé le 1er janvier à poser une canalisation pour l’évacuation des eaux de pluie vers le lac Tanganyika. Ces habitants protestaient contre «l’inaction » des autorités locales face aux inondations dues aux eaux de pluie. L’administrateur du territoire a recouru au génie militaire pour l’exécution de ces travaux.
Depuis deux mois, les pluies quasi-quotidiennes ont causé plusieurs inondations au quartier de la paix, un des plus chics de Kalemie.
Le jour de l’an, des éléments de la police navale ont commencé l’installation de grosses canalisations d’eau, fournies par la Regideso (Régie de distribution d’eau).
Le major Lelo du bataillon franchissement des FARDC explique qu’au total 24 mètres de tuyaux seront installés.
Ces travaux sont supervisés par l’administrateur du territoire.
Les habitants de ce quartier, qui se sont dit satisfaits de la réponse de l’autorité à leurs plaintes, participent activement à ces travaux, notamment en fournissant du ciment de construction, de la manutention et de la nourriture pour les travailleurs.
Dimanche, ces habitants avaient érigé des barricades sur la principale chaussée de la ville pour protester, d’après eux, contre l’indifférence des autorités locales face aux inondations qui affectent leur quartier depuis près deux mois.
En colère, ils avaient jeté leurs biens détruits par les eaux de pluie sur la chaussée, dont plusieurs matelas ainsi que des ustensiles de cuisine. Les FARDC avaient dû intervenir pour rétablir la circulation.
plus de 15 000 malades traités gratuitement par des cliniques mobiles
Plus de quinze mille personnes ont été consultées et soignées gratuitement, du vendredi 28 à ce dimanche 30 décembre, dans le district de la Tshangu à Kinshasa, selon le ministre de la Santé, Félix Kabange. Des cliniques mobiles ont sillonné différents sites installés dans trois communes (Masina, Kimbanseke et Maluku) pour aider les malades démunis, sur l’initiative du Président Joseph Kabila.
Entre six et huit mille malades étaient attendues pendant les trois jours prévus pour cette opération de cliniques mobiles. Mais, c’était presque le double qui a été reçu par les équipes médicales conduites par le ministre de la Santé.
A titre d’exemple, plus de quatre cents malades ont subi des examens de radiographie. Au moins deux cent personnes ont bénéficié de soins dentaires, selon ces équipes, qui ont signalé avoir également réalisé plus de cinquante opérations chirurgicales, parmi lesquelles des cas de césariennes.
«Je leur dis grand merci ! Que Dieu les bénisse, les protège et qu’il continue comme ça», a déclaré une femme qui venait d’accoucher sur le site installé au centre hospitalier de Maluku.
Même satisfaction du côté du personnel soignant. Un médecin qui faisait parti des équipes mobiles a témoigné:
«Ça nous a permis de savoir qu’il y a des gens qui souffrent mais qui n’ont pas la possibilité d’aller à l’hôpital. Cette maman là a une grossesse de huit mois, mais elle n’a jamais fait les consultations prénatales. Comme aujourd’hui c’était gratuit, elle est venue et nous avons détecté que c’est une grossesse à haut risque.»
Le ministre Kabange a expliqué pourquoi seulement ces trois communes de la Tshangu, sur les vingt-quatre que compte la capitale de la RDC, ont été choisies pour cette première expérience:
«Nous ne pouvions pas prendre toute la ville de Kinshasa, au risque de ne pas être productif. Nous devrions aller vers les populations les plus pauvres. Nous savons que toute la population de Kinshasa est en dessous de seuil de pauvreté, très peu sont au dessus. Mais, il y en a qui sont très pauvres.»
Pour la réussite de l’opération, le ministère de la Santé a promis de garder contact avec certains patients, dont l’état de santé nécessite le suivi médical.
plus de 15 000 malades traités gratuitement par des cliniques mobiles à Kinshasa
Plus de quinze mille personnes ont été consultées et soignées gratuitement, du vendredi 28 à ce dimanche 30 décembre, dans le district de la Tshangu à Kinshasa, selon le ministre de la Santé, Félix Kabange. Des cliniques mobiles ont sillonné différents sites installés dans trois communes (Masina, Kimbanseke et Maluku) pour aider les malades démunis, sur l’initiative du Président Joseph Kabila.
Entre six et huit mille malades étaient attendues pendant les trois jours prévus pour cette opération de cliniques mobiles. Mais, c’était presque le double qui a été reçu par les équipes médicales conduites par le ministre de la Santé.
A titre d’exemple, plus de quatre cents malades ont subi des examens de radiographie. Au moins deux cent personnes ont bénéficié de soins dentaires, selon ces équipes, qui ont signalé avoir également réalisé plus de cinquante opérations chirurgicales, parmi lesquelles des cas de césariennes.
«Je leur dis grand merci ! Que Dieu les bénisse, les protège et qu’il continue comme ça», a déclaré une femme qui venait d’accoucher sur le site installé au centre hospitalier de Maluku.
Même satisfaction du côté du personnel soignant. Un médecin qui faisait parti des équipes mobiles a témoigné:
«Ça nous a permis de savoir qu’il y a des gens qui souffrent mais qui n’ont pas la possibilité d’aller à l’hôpital. Cette maman là a une grossesse de huit mois, mais elle n’a jamais fait les consultations prénatales. Comme aujourd’hui c’était gratuit, elle est venue et nous avons détecté que c’est une grossesse à haut risque.»
Le ministre Kabange a expliqué pourquoi seulement ces trois communes de la Tshangu, sur les vingt-quatre que compte la capitale de la RDC, ont été choisies pour cette première expérience:
«Nous ne pouvions pas prendre toute la ville de Kinshasa, au risque de ne pas être productif. Nous devrions aller vers les populations les plus pauvres. Nous savons que toute la population de Kinshasa est en dessous de seuil de pauvreté, très peu sont au dessus. Mais, il y en a qui sont très pauvres.»
Pour la réussite de l’opération, le ministère de la Santé a promis de garder contact avec certains patients, dont l’état de santé nécessite le suivi médical.
LES INFORMATIONS DE LA SEMAINE DU 24 AU 30 DECEMBRE 2012
Sur le plan politique, l’actualité de la semaine a été dominé par l’adoption par l’Assemblée Nationale des textes sur la ratification du projet de loi portant code des accises. Entre temps une commission composée de quinze sur la ratification du projet de loi portant code des accises. Entre temps une commission composée de quinze députés a été mis sur pied afin d’enquêter durant quatre jours sur le tripatouillage de texte ou loi dans le journal officiel.
Tandisqu’à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, la problématique de la rétrocession de Quarante pourcent des recettes due aux provinces était au menu de débat entre les élus provinciaux. Le président de cet organe délibérant a recommandé aux deux chambres du parlement de tout faire pour instituer la caisse de péréquation.
Sur le plan securitaire, la MONUSCO a mis en garde les rebelles du M23 contre les attaques répétées sur ses hélicoptères dans les localités de KIBUMBA et KANYAMAHORO.
Les forces acquises au changement, elles par contre, ont salué les initiatives de 15 ONG Internationales sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
A l’opposition toujours, le groupe parlementaire MLC voudrait voir la diplomatie congolaise être renforcée, c’est qu’à fait savoir la semaine qui s’achève son président Jean Lucien BUSA.
Cependant le député National CHRISTIAN BADIBANGI a été désigné officiellement candidat porte parole de l’opposition et alliée, une structure qui a vue le jour samedi dernier à Kinshasa.
En justice, l’Université de Kinshasa a remporté le prix de la première édition du concours de la plaidoirie sur la Cour Pénale Internationale CPI en RDC.
Autre chose ; sur le plan économique, la banque centrale du Congo s’est félicité d’avoir atteint ses objectifs fixés pour l’année 2012, notamment la mise en circulation des nouveaux billets de FC à valeur faciale adaptée ainsi que la stabilité du taux d’échange sur le marché.
Terminons notre respective de la semaine par la religion ; sachez que le Monde entier a célébré le 25 décembre dernier la venue du CHRIST JESUS ; né il ya plus de deux millénaires.
En RDC, le cardinal Laurent MOSENGWO a appelé les fideles catholiques à la culture de la paix et à la recherche du bien commun.
Guillaume NGOY AMISI
TANGANIKA NEWS 