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La FAO face à la relance agricole à Kabalo

Apport de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture FAO dans le territoire de Kabalo au nord Katanga.

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Historique de Kabalo
Les nouvelles provinces dans la subdivision du Katanga
Kabalo, est une localité et un territoire du nord du Katanga en République démocratique du Congo située sur la Lualaba. Elle est connue pour être un important nœud de communication ferroviaire. Trois lignes de chemin de fer de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo partent en effet de la ville :
• au nord, vers Kindu au Maniema ;
• à l’est vers Kalemie ;
• au sud vers Kamina, puis éventuellement vers l’ouest Kananga et Ilebo dans le Kasaï-Occidental ou vers l’est et Lubumbashi et la Zambie, éventuellement vers Ilebo et l’Angola.
Une population estimé à 194 724 hab. (statistique de 2003) cette partie du pays est dans la nouvelle province du Tanganyika et dont la position est stratégique vu la position géographique qu’il a face aux autres territoires de la province.

Avec des voies de sortie incontestables notamment la province du Kasaï via le territoire de Kongolo, la province du Maniema et le Sud Kivu en passant par Kalemie.
Malgré toutes ces voies, ce territoire a été le plus sinistré, le plus enclavé et le plus atteint par les différentes guerres dites de libération.
Avec un front placé à moins de 50 Km du centre-ville, avec des bombes lancés de part et d’autres des belligérants, Kabalo a été le théâtre des affrontements meurtris favorisant l’exode massif des populations vers d’autres villes de la province du Katanga.
L’économie constituée en majeure partie de l’agriculture e la pêche a été sensiblement touchée et aucune production agricole de grande taille n’était produite dans ce territoire.

Conséquences de la guerre
Elles sont néfastes :
1. Sur le plan Sanitaire : présence des cas de malnutrition sévère chronique par manque d’une alimentation équilibrée chez les enfants de moins de 5 ans voire les adultes.
2. Sur le plan économique : tissus économique par terre, absence des billets bancaires dans la ville ; aucune structure bancaire ni société de transfère des monnaie
3. Sur le plan sécuritaire : présence des mines dans la majeure partie de le groupement le plus productif du territoire
Toutes ces conséquences ont aggravés la situation du territoire qui était déjà par terre.
Dès ce qui précède, plusieurs organisations ont tenté d’aider le gouvernement congolais à travers la mise en place des différents projets communautaires.
Vu l’urgence et la nécessité, les agences des Nations Unies dont le Programme Alimentaire Mondial et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture avec le financement du gouvernement de la Belgique ont lancé le projet dénommé : Production pour le Progrés, P4P
Comme le nom l’indique, une production non pour le mangé seulement, la conservation mais pour le progrès.
La FAO a depuis lors planifié, exécuté et géré ce projet avec tact.
Dans le rapport reçu lors de la visite d’inspection du Représentation adjoint de cette agence des Nations Unies en Mars 2015, le constat est plutôt positif, des entrepôts remplis des productions, des moulins, décortiqueuses fonctionnelles le long des axes bénéficiaires du projet.
Quel est l’apport de la FAO depuis la mise en place de ce projet ?
ACTIVITES REALISEES DE 2009 – 2014

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1. Identification et sélection des partenaires de mise en œuvre du projet (18 ONGs en phase 1, 14 en phase 2, 11 en phase 3, 7 en phase 4 et 4 en 2014)
et services étatiques (IPAPEL, SENASEM)

2. Identification de 4 000 ménages bénéficiaires en 1ère phase, 9 000 en 2ème, 6 500 en phase 3 et 9 000 en phase 4 (bénéficiaires directs du projet).

3. Structuration et renforcement des capacités des Organisations Paysannes :

Phase 1 : 4.000 ménages bénéficiaires structurés en 172 OPs (Organisations Paysannes) sur les six (6) axes du projet.
Phase 2 : 9 000 ménages structurés en 359 OPs ; 319 pour la production de Maïs (Babungo) et 40 OPs pour la multiplication de riz de qualité (Irat 112 et Sipi) ;
Phase 3 : 6 500 ménages bénéficiaires structurés en 242 OPs et
Phase 4 : 9 000 ménages structurés en 341 OPs dont 242 producteurs de maïs , 58 pour le riz et 41 pour le niébé
Formations : 9 thèmes de formations ont été organisées ; 200 personnes (Leaders d’OPs, les Animateurs, les Techniciens IPAPEL et de structures) choisies parmi les 359 0Ps ont été formées sur différents thèmes : Organisation et structuration d’une OP ( 23 personnes) , la Gestion de la récolte ( 45 personnes) , la Gestion d’un moulin ( 38 personnes) ;l’Accompagnement des Dynamiques Organisationnelles Paysannes ( 34 personnes) , Gestion des conflits ( 30 personnes) et Evaluation du fonctionnement des unités de transformation ( 30 personnes)
• Notions de base sur le développement, l’autopromotion, la participation, la responsabilité et l’estime de soi : 251 participants, dont 204 hommes et 47 femmes.
• La gestion d’une Organisation Paysanne
• Techniques de gestion de la fertilité des sols : 361 personnes (254 hommes et 107 femmes) et la Lutte anti – érosive et techniques culturales : 361 personnes ont été formées (254 hommes et 107 femmes)

Oui les chiffres sont intéressants mais nous nous sommes basé aussi sur la production réalisée sur terrain ?
Avant de savoir la quantité produite, déterminons les genres des produits pour les progrès que la FAO s’est-elle intéressée ensemble avec l’accord des agriculteurs et agricultrices ?

4. Intensification des cultures de Maïs, Riz et Niébé :

Phase 1 : 2 200 ha ont été emblavés et semés pour la production du maïs Babungo
• 100 ha pour la multiplication de semences de maïs Babungo
• 4 000 houes, 4 000 machettes ,234 tamis, 45 Balances et 172 Aiguilles ont été distribués aux ménages bénéficiaires ;
• 18 000 sacs de 100 Kg, 7 000 Sacs de 10 Kg et 86 Bobines de fil distribués aux
Ménages bénéficiaires ;
• 55 000 Kg de Mais Babungo de qualité distribués aux producteurs

Phase 2 : 6 000 Ha ont été emblavés pour la production de Maïs et 200 Ha pour la multiplication de semences de Riz (Irat 112 et Sipi)
• 12 000 Houes, 4 000 Machettes et 144 Tonnes de semences de maïs, Variété Babungo ont été distribués à 8 000 ménages
• 1000 ménages bénéficiaires organisés en 40 OPs d’agris multiplicateurs de Riz
• 12 Tonnes de semences de Riz, variétés Sipi et Irat 112 distribuées à 1 000 ménages ;
• 1 000 Houes et 1 000 Machettes ont été distribuées aux agris multiplicateurs

Phase 3 : 2 200 ha ont été emblavés et semés pour la production de maïs Babungo
• 160 ha pour la production de Riz Irat 112 et Sipi et 160 ha pour la production de Niébé Kashale
• 6 500 houes, 6 500 machettes et 800 faucilles ont été distribuées aux ménages
Bénéficiaires
• 45 500 Kg de maïs Babungo, 10 000 Kg de Riz (Irat et Sipi) et 10 000 Kg de Niébé de qualité ont été distribués à 6 500 ménages bénéficiaires
• 16 500 sacs de 100 Kg et 1 200 de 10 Kg pour le conditionnement des productions vivrières.

Phase 4 : 8 398 ha ont été emblavés et semés, dont 7 188 ha de maïs ,750 de riz et 460 de niébé,
• 9 000 houes ont été distribuées,
• 49 765 sacs de 100 Kg distribués pour le conditionnement des produits vivriers ;
• 120 vélos distribués aux OPs et techniciens IPAPEL pour le suivi des activités ;
• 28 bascules de 300 Kg distribuées aux Unions des OPs

En gros, voici les activités exécutées sur terrain par la FAO toutes fois ces 4 phases du projet, la question qui reste est de savoir quelles sont les productions réalisées ?

Production réalisée : 2 342 Tonnes de maïs et 60 Tonnes mais qualité (1er Phase)
Production obtenue : 3 040 tonnes de maïs et 160 Tonnes de riz de qualité (2e Phase)
• 16 600 Sacs de 100 Kg ont été distribués pour le conditionnement de maïs et 1 600 sacs pour le riz.
Production obtenue : 1 574 tonnes de maïs ; 160,5 de riz et 138 tonnes de niébé (3e phase)
Production obtenue : 8 433,8 Tonnes, dont 7044 T de maïs, 1186 T de riz et 203,8 tonnes de niébé (4e phase)
En plus de toutes ces réalisations, notons que la FAO a pu exécuter d’autres domaines pour le renforcement d’infrastructures de production, de stockage, de transformation, de commercialisation et de transport

Phase 1 :
• 6 abris des unités de transformation ont été construits sur les axes du projet ;
• 9 Moulins mixtes installés sur différents axes du projet ;
• 143 Greniers communautaires et 7 Dalots construits pour le désenclavement des bassins de production, et 1 Marché d’une capacité de 180 vendeuses des produits agricoles a été construit à Kabalo Centre ;
• 1 Moto en appui à l’Inspection de l’Agriculture Pêche et Elevage de Kabalo.

Phase 2 :
• 200 greniers communautaires construits sur différents axes pour améliorer la conservation et le stockage des produits agricoles ;
• 6 abris des unités de transformation ont été construits sur les axes ;
• 4 moulins mixtes et 2 Décortiqueuses à riz installés

Phase 3 :
• 18 abris des unités de transformation ont été construits sur les axes du projet ;
• 10 Moulins mixtes et 8 Décortiqueuses installés sur différents axes du projet ;
• 25 Greniers communautaires construits ;
• 1 Marché et 1 dépôt des produits agricoles couplé à la salle radio construits Kabalo centre ;
• 241 Vélos distribués aux OPs

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Malgré tout cet apport combien très important, à ce jour les agriculteurs des axes où ce projet est exécuté connaissent un retard de paiement des productions qui a créé une nette tension lors du passage du Représentant adjoint de la FAO à Kabalo.
Depuis 1 an et demi, les marchandises ont été stockées dans les entrepôts sans être écoulés ainsi créant une frustration des agriculteurs (trices). Ces derniers ont lancé un SOS auprès de Mr Marc Bellemans afin de mener un plaidoyer au niveau National afin que le PAM soit un acheteur de dernier recours et non le contraire.
Selon d’autres informations reçues sur place, certaines productions locales ont déjà été utilisée par PAM aux déplacés internes sans que l’argent ne soit versé.
Pour le seul entrepôt de Katutu que nous avons eu accès lors de la visite du Représentant Adjoint de FAO, plus de 230 tonnes des Mais sont stocké pendant plus d’une année.
La réponse du Représentant a été claire, inutile d’augmenter la production si le marché d’écoulement n’est pas assuré mais toute fois il a reconnu que le Riz de Kabalo est beaucoup apprécié par les populations de Kalemie que les Riz importés de la Tanzanie ; d’où un plaidoyer devrai être mené au niveau National pour en trouver des voies et moyens afin que la solution soit trouvée le plus vite possible.

Autres opportunités pour relancer ce projet

L’ouverture de la route Kabwela-Kakuyu en Mars 2015 après déminage des mines par l’organisation internationale MAG sous le financement du gouvernement Japonais, le groupement Mpayi, un des plus grands et dont la production agricole est si importante selon l’inspecteur Agripel du territoire de Kabalo, présente à ce jour un des endroits les plus stratégiques pour la mise en place du projet P4P.
L’impact de ce projet selon la chef du village Katutu où est executé, est que les agriculteurs bénéficient de remise des fonds dans la globalité c’est-à-dire on leur verse l’argent en toute totalité qui leur permet de survenir aux besoins des communautés locales.
La chef a ému les vœux de voir ce projet être exécuté sur l’ensemble des groupements du territoire de Kabalo.
Malgré les difficultés rencontrés pour l’écoulement des marchandises, la visite du Représentant Adjoint de la FAO constitue un ouf de soulagement et une piste de solution pour ces communautés bénéficiaires du projet.

Par Guillaume Ngoy Amisi

 
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Publié par le 7 avril 2015 dans Uncategorized

 

Développement de la Femme dans le territoire de Kabalo

Promouvoir la femme de Kabalo sous tous les aspects tel était le lait motive d’un marathon d’activité de deux jours que la présidente a effectué dans les villages Djino, NDEA II et KATUTU respectivement 28 ,27 et 19 Km de Kabalo sur la Nationale N:3.
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Tout a commencé par la visite au bureau du Programme Alimentaire Mondial et le bureau de Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture FAO. Grande surprise de ce côté, la sensibilisation sur la diversification d’aliment à travers des potagers, le chef de bureau PAM/Kabalo a montré l’exemple en appliquant les recommandations de 2013 lors de la sensibilisation faite par la Présidente de Fiafed à ce sujet.
Connue dans le territoire de Kabalo pour son sens de dévouement et sa lutte acharnée pour l’autonomisation de la femme dans cette partie de la province du Tanganyika, Mme Irene Masangu a été conviée à visiter le projet de construction du bureau de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel /Sous division de Kabalo.
Mr Kibanza Kya Kishona, Sous Proved a expliqué à long et à large sur ce projet financé par le parent des élèves de Kabalo estimé à 70.000 aux primaires et secondaires. Ceux du primaire payent 500 FC/ élève / an et du secondaire 1000 FC.
Un bâtiment de 30 mètres sur 15 est érigé et pourrait être achevé dans les années futures.
Profitant de sa présence à Kabalo, l’EP Princesse Onda Onda Numbi a bénéficié d’un nombre important des manuels pour les élèves du degré terminal. Il s’agit de manuels des Mathématiques, Français et Sciences.
Pour l’étape de Djino, la Présidente de Fiafed a sensibilisé les parents, enseignants et élèves sur l’importance des études des enfants en général et des filles en particulier et à demander aux Mamans de constituer un groupe afin d’apprendre le cours d’alphabétisation sur place et créer une caisse commune pour le développement de Djino.
Toujours à Djino, le groupe ainsi constitué a bénéficié d’une large sensibilisation sur la lutte contre le mariage et grossesse précoces et ont toutes étaient testées à la goutte épaisse et bénéficiée d’un examen et traitement gratuits sur fond propre de Fiafed.
L’objectif étant d’amener les femmes à consulter le médecin ou l’infirmier titulaire chaque fois que la Fièvre dépasse 3 jours.
A NDEA II, tôt le matin, Mme Irene Masangu a réuni les femmes de ce village afin de les sensibiliser sur l’alphabétisation et la Pré Maternelle. Une trentaine de femme ont accepté et agrée cette initiative qui débute dès cette fin du mois de Mars.
Sur le même volet, des dizaines d’enfants ne fréquentant pas l’école vont bénéficier d’une étude pré maternelle accélérée. Selon la responsable de Fiafed, cette initiative se justifie par la présence d’un nombre élevé des enfants dont l’âge varie entre 4 à 7 ans dans le village de NDEA II.
A KATUTU, l’une des gars les plus actives de Kabalo et où plusieurs activités des Agences de Nations Unies notamment FAO et PAM sont exécutées, la Présidente de Fiafed a lancé le même projet et dont le suivi sera effectué par notre Superviseur de terrain Pius Mbuyu Tshitshi.
Trente cahiers, des stylos et une boite des craies ont été acheté et distribué par village aux femmes de KATUTU et NDEA II, question de lancer le projet de 6 mois financé par Fiafed.
A KATUTU, les cours d’alphabétisation vont être effectué deux fois par semaine soit Mardi et Samedi ; les heures seront arrêtées sur place entre enseignant et apprenantes localement.
En plus de toutes ces activités la Présidente de Fiafed a été convié à la cérémonie officielle de remise de la Route Kabwela – Kakuya jadis non exploitée à cause des mines placées lors des différentes guerres de libération.
Depuis 1999 cette route n’a connu le passage d’un engin roulant or cet axe constitue le poumon agricole du territoire de Kabalo.
MAG international avec le financement du gouvernement Japonais a exécuté ces travaux salués par les communautés locales.

Guillaume Amisi Ngoy

 
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Publié par le 4 avril 2015 dans Uncategorized

 

RECRUDESCENCE D’ATTAQUES A MAIN ARMEE SUR L’AXE KALEMIE-NYUNZU

A Kalemie, onze hommes armés de fusils en uniforme militaire ont attaqué jeudi, 30 mai 2013, un camion de la société minière MMR  «Ressources minières minérales» transportant vers Kalemie une quantité du coltan à partir du site minier de Mayi-Baridi en Territoire de Nyunzu, à environ 150 km à l’Ouest de Kalemie. L’incident s’est produit à  46 km au Nord-ouest  de Kalemie,  le long de l’axe routier Kalemie-Nyunzu.

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Les autorités  militaires et policières qui confirment le fait ont indiqué  que trois éléments de la police nationale congolaise  qui escortaient le camion,  ont repoussé l’attaque ; un échange de feux a eu lieu  avec les assaillants. Aucun décès  ni  blessure n’a été signalé.

Un officier de la 61e brigade de FARDC (Force armée de la République démocratique du Congo) a informé que le groupe des assaillants était composé de huit  présumés FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda)  et trois autres congolais. Le Commandant de la 61e Brigade de FARDC basée à Kalemie a envisagé d’envoyer dès que possible une équipe de renseignements pour approfondir la question et une unité pour effectuer des patrouilles.

C’est la deuxième attaque attribuée aux FDLR dans un espace d’une semaine sur le même axe routier.

Au Nord-Katanga, deux bus transportant des passagers ainsi qu’une dizaine de taxi-motos en partance de Kalemie pour Nyunzu ont été attaqués et pillés dimanche soir , 2 juin 2013, par des hommes armés non autrement identifiés. Cette nouvelle attaque d’hommes armés sur la route Kalemie-Nyunzu est la quatrième du genre  en l’espace de trois  semaines sur cette route d’intérêt national.

les refugies congolais

Un membre de l’association  ‘‘Ligue pour le développement et l’assistance sociale’’ a indiqué  que plusieurs dizaines de voyageurs en provenance de Kalemie sont arrivés la nuit du dimanche, 2 juin 2013,  sous le choc à Nyunzu.  Sylvestre Amundala fait savoir que dimanche même,  vers 15 heures, les voyageurs,  les uns à bord de deux bus et les autres sur des taxis-motos, venaient d’être attaqués à la hauteur du village de Muyombo, situé à 95 km à l’Ouest  de Kalemie. Des hommes armés  aux visages cagoulés  portant des bottes, ont pillé tous  les passagers avant de les relâcher vers 18 heures.

C’est la quatrième attaque  sur cette route en l’espace de trois  semaines fait savoir la même source. Certaines de ces attaques sont attribuées à des présumés FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), et d’autres à des personnes non autrement identifiées.

L’axe Kalemie-Nyunzu est la voie  qui permet d’atteindre  aussi les localités de Kongolo, Manono et même les  provinces du Kasai Oriental et du Maniema. Depuis la réfection  de cette route par le gouvernement provincial du Katanga, le trafic  est devenu intense et les attaques se sont également accrues.

François  XAVIER MYBE et  Guillaume NGOY AMISI

 
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Publié par le 7 juin 2013 dans Uncategorized

 

3 JUIN 2013, MARQUE LA CEREMONIE HISTORIQUE AU SIEGE DES NATIONS UNIES

LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO SIGNE LE REVOLUTIONNAIRE TRAITE SUR LE COMMERCE DES ARMES

 

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C’est ce Lundi 3 Juin 2013 à New York que le Gouvernement de la République démocratique du Congo, par le biais de son Représentant Ignace GATA, Ambassadeur de la RD Congo aux USA, va procéder à la signature du Traité sur le Commerce des Armes (TCA). Ce geste responsable du Gouvernement congolais approuve suffisamment l’avènement d’un nouveau droit international que le monde n’a jamais connu, en matière de réglementation des transferts d’armes.

Rejoignant les autres grandes nations qui saisissent la première occasion de signer ce Traité, l’acte posé par la République démocratique du Congo, symbolise un message clair qui indique que « vendre les armes aux gouvernements, avec l’intention de causer la misère des populations par des exactions multiples en ravitaillant des rebelles (forces négatives, milices,..), n’est plus tolérable et doit être stoppé ».

les refugies congolais 1

 

Nous, militants des ONG « Femmes des Médias pour la Justice au Congo (FMJC), Coalition des Femmes pour la Paix et le Développement (CFPD), Campagne congolaise pour Interdire les Mines (CCIM) et Centre d’Observation des droits de l’Homme et d’Assistance Sociale (CODHAS) et membres de la coalition Contrôlez les armes qui est  le réseau de la société civile mondiale qui durant une décennie a assuré la campagne ayant conduit à l’adoption du TCA le 2 Avril 2013, déclarons ce qui suit :

« Ratifier et mettre effectivement en œuvre le TCA suivant
les principes du droit international les plus stricts, va inaugurer
une nouvelle ère de sécurité humaine pour les populations de la RD
Congo par la réduction des trafics illicites des armes à feu,
notamment les ALPC et leurs munitions, qui sont primordialement à la
base des atrocités (rébellion, viol, tuerie, déplacement forcé,
déscolarisation, etc.) qui ont déjà causées plus de 5 million de morts
en RD Congo »

Conçu pour réduire l’effet dévastateur qu’a la violence armée, actuellement responsable de la mort de plus de 520.000 personnes par an dans le monde, le Traité sur le commerce des armes est la première loi internationale qui rend illégal pour un Etat, d’autoriser des transferts d’armes lorsqu’il existe un fort risque que les armes soient utilisées pour commettre des violations des droits humains ou des crimes contre l’humanité.

Aujourd’hui, la République démocratique du Congo a rejoint un nombre important de grands exportateurs d’armes au monde, notamment le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France en signant ce Traité, aux côtés des exportateurs émergents comme le Brésil, le Mexique et l’Afrique du Sud. Nous souhaitons également que le gouvernement américain signe le Traité au plus tard cette année.

Le 2 Avril 2013 la République démocratique du Congo était l’un des 154 États ayant voté en faveur de l’adoption du Traité à l’Assemblée générale de l’ONU. Le TCA entrera en vigueur 90 jours après que le 50ème pays signataire l’ait ratifié. La coalition de Contrôlez les armes appelle les États à donner urgemment la priorité à la signature et à la ratification dès que possible.

 

NOTE IMPORTANTE

En signant le Traité sur le commerce des armes, les états s’engagent à :

  • Réguler correctement tous les transferts d’armes conventionnelles, des munitions ou des pièces et composants ;
  • Interdire l’exportation d’armes conventionnelles, des munitions ou pièces et composants où existe la possibilité que les armes soient utilisées pour perpétrer des crimes de guerre, un génocide, des attaques contre des civils et autres violations graves des Conventions de Genève ;
  • Globalement évaluer le risque de tout transfert qui pourrait contribuer ou compromettre la paix et à la sécurité ou faciliter des violations graves du droit international des hommes et du droit humanitaire, le terrorisme, les crimes organisés, les violences fondées sur le sexe ou les violences contre les femmes et les enfants ;
  • Prendre en compte le risque que les armes pourraient être redirigées du destinataire initial à un autre utilisateur, connu sous le nom de « détournement » ;
  • Soumettre aux autres États parties des rapports annuels sur les transferts internationaux et les activités nationales de mise en œuvre, pour ainsi améliorer la transparence dans le commerce mondial des armes

 

Guillaume NGOY AMISI

 

 
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Publié par le 4 juin 2013 dans Uncategorized

 

Corée du Nord: nouveau test nucléaire souterrain

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La Corée du Nord a confirmé avoir procédé avec succès ce mardi matin 12 février à un essai nucléaire souterrain, le troisième de son histoire, comme elle avait annoncé en avoir l’intention, rapporte l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA. L’agence précise que le test qui a été conduit d’une manière parfaitement sûre a été fait à l’aide d’un engin nucléaire miniaturisé d’une grande puissance explosive.

Selon les premiers rapports américains et sud-coréens, l’épicentre se trouvait sur le site d’expérimentation de Punggye-ri, au nord-est du pays, à un kilomètre de profondeur. L’armée sud-coréenne a estimé que la puissance de l’engin se situait entre 6 et 7 kilotonnes – soit la moitié de la puissance de la bombe d’Hiroshima.

Si ces chiffres sont confirmés, ils indiquent que la Corée du Nord a fait bien mieux que lors de ses deux précédentes explosions nucléaires de 2006 et 2009, dont la puissance était plus faible.

On ne sait pas encore s’il s’agit d’une bombe au plutonium ou à l’uranium, mais cela peut être considéré comme une réussite pour le régime, qui n’ a donc pas cédé aux pressions conjointes ces dernières semaines, des Etats-Unis, de la Corée du Sud, et de son allié chinois.

L’armée sud-coréenne a immédiatement réagi en augmentant d’un cran le niveau de sa posture de défense. Le gouvernement a convoqué d’urgence une réunion de son conseil national de sécurité pour faire le point. Le ministre des Finances a aussi organisé une réunion pour évaluer l’impact économique, sur les marchés, de l’essai nucléaire nord-coréen.

La Corée du Sud dirigeant ce mois-ci la présidence du conseil de sécurité de l’ONU, une réunion aura lieu dès ce matin à New York. Si aucune sanction n’a encore été évoquée officiellement, Séoul et Washington ont mentionné la semaine dernière la possibilité de geler davantage les transactions financières du régime de Pyongyang, et de renforcer le contrôle des bateaux nord-coréens transportant des cargaisons suspectes. Des mesures visant à limite les risques de prolifération nucléaire.

 
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Publié par le 12 février 2013 dans Uncategorized

 

Renonciation de Benoît XVI : « le geste novateur d’un pape moderne »

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À la stupeur générale, Benoît XVI a annoncé, lundi 11 janvier, qu’il renonçait à son ministère d’évêque de Rome. Un geste emprunt de modernité, qui marque une première dans l’histoire de l’Église moderne. Analyse.

FRANCE 24.COM

« Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère », a expliqué, lundi devant les cardinaux, le Saint-Père. Une déclaration simple et franche, mais qui n’en a pas moins l’effet d’une bombe.

« Dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de Saint-Pierre et annoncer l’Évangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire », a expliqué le pape.

Il a ajouté qu’il avait senti sa force « amoindrie ces derniers mois ». Il est vrai que ses dernières apparitions publiques l’avaient montré fatigué. Né le 16 avril 1927 dans une famille modeste de la très catholique Bavière, Joseph Ratzinger avait succédé au très charismatique Jean-Paul II le 19 avril 2005, à l’âge de 78 ans, après avoir régné près d’un quart de siècle sur la puissante Congrégation pour la doctrine de la Foi.

Benoît XVI égal à lui-même

Ce geste de Benoît XVI, personne dans l’église moderne ne s’y était risqué. On était pape jusqu’à sa mort, malgré la vieillesse et la maladie. Pour retrouver un cas similaire, il faut remonter au XIIIe siècle, lorsque, cinq mois après avoir été élu en juillet 1294, Célestin V estimait ne pas être à la hauteur de la tâche et retournait à une vie monastique.

À travers le monde, les réactions sont partagées entre stupeur et respect. Mais certains connaisseurs des questions vaticanes ne sont pas si surpris ou du moins, affirment-ils comprendre le geste du pape. Frédéric Mounier est l’un d’eux. Vaticaniste, correspondant du quotidien La Croix à Rome, il rappelle que le pape avait lui-même prédit son geste, dans Lumière du monde, un livre publié en 2010.  « Quand un pape en vient à reconnaître en toute clarté que physiquement, psychiquement et spirituellement, il ne peut plus assumer la charge de son ministère, alors il a le droit et, selon les circonstances, le devoir de se retirer », avait-il écrit.

Selon le vaticaniste, ce qui caractérise avant tout Joseph Ratzinger est « un vrai souci de transparence, d’honnêteté ». En témoigne, en effet, la manière de traiter la grave crise des scandales de pédophilie qui a secoué l’église catholique en 2009. Il s’est rapidement vu reprocher de n’avoir pas assez pris la mesure du problème durant ses 24 ans passées à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Mais, contrairement à certaines personnalités du Vatican qui ont crié au complot médiatique, il a reconnu les « péchés » de l’Église et entrepris une opération « place nette », entraînant la démission de dizaines d’évêques. « Il a, dès le début de son pontificat, voulu également assainir les finances du Vatican et réduire l’opacité de sa banque et de ses comptes ». Des initiatives qui tranchent avec les pratiques vaticanes et qui surprennent de la part d’un pape réputé conservateur.

Marqué par la fin du pontificat de Jean-Paul II

Cette fois encore, en quittant ses fonctions, Benoît XVI n’hésite pas à bousculer les codes, remettant en question un tabou dans l’église : le principe de l’élection du pape à vie. « Je ne serai pas étonné que lors de la prochaine élection, cette possibilité de limiter le mandat du pape à un certain âge soit à l’ordre du jour », remarque Frédéric Lenoir, historien des religion et directeur de la rédaction du Monde des religions, cité par le Nouvel observateur.

Nombreux analystes s’accordent ainsi à voir dans le geste de Benoît XVI un signe de modernité. Geneviève Delrue, spécialiste des religions à Radio France Internationale (RFI), évoque pour sa part « le geste novateur d’un pape moderne qui montre sa faculté de discernement » et qui « n’a pas voulu perdre la capacité de choisir en raison de l’âge ».

Pour elle, « il ne faut pas oublier non plus que Joseph Ratzinger était très proche de son prédécesseur Jean-Paul II et qu’il a été très marqué par la fin de son pontificat ». Jean-Paul II était visiblement très malade et diminué durant les dernières années de son ministère et a pour sa part fait la choix d’exercer sa fonction jusqu’à sa mort.

« Benoît XVI a senti sa santé décliner et ne souhaite pas avoir la même fin de pontificat », estime Geneviève Delrue. Une analyse que partage notamment Philippe Levillain, membre de l’Institut universitaire de France, qui a dirigé un Dictionnaire historique de la papauté . Interrogé par la Croix, il rappelle que « Benoît XVI lui-même s’était ouvert à des amis allemands de son souhait que Jean-Paul II démissionne, dans les années 2002-2003 ».

Vatileaks, le « coup de grâce »

Si sa santé était notoirement fragile, beaucoup d’analystes s’accordent à dire que l’affaire Vatilieaks n’est pas étrangère à sa renonciation. « L’affaire Vatileaks l’a beaucoup secoué, le fait de voir son aide à vivre le trahir l’a profondément affecté », remarque Frédéric Mounier. « Tous ceux qui sont présents à Rome et observent le pape ont remarqué qu’il était bien plus fatigué depuis le scandale », ajoute-t-il. Geneviève Delrue va plus loin et n’hésite pas à affirmer que Vatileaks « lui a porté le coup de grâce ».

L’affaire aura surtout révélé au grand jour la crise interne entre soutiens et opposants du pape, que vit le Vatican, et les luttes de pouvoir qui en font le quotidien. Des messes basses qui doivent, à l’heure qui l’est, battre leur plein. Depuis l’annonce de la renonciation du pape, un nom est sur toutes les lèvres, celui qu’on ne connait pas encore : son successeur.

« La course est lancée », explique Frédéric Mounier. Même si la renonciation de Benoît XVI ne sera effective que le 28 février, les discussions ont déjà commencé au sein de la Curie pour se mettre d’accord sur les « Papabili », les cardinaux éligibles. Même si en théorie tous les cardinaux présents au conclave sont éligibles. « Pour l’instant on ne peut rien dire sur les éventuels successeurs, car on ne connait pas encore le rapport de force », remarque Frédéric Mounier, prudent.

 

 
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Publié par le 12 février 2013 dans Uncategorized

 

KINSHASA. C’EST NE PAS SEULEMENT LES BOULEVARDS

La plus part de gens croient que la capitale de la RDC c’est seulement le boulevard

Kinshasa Gombe

Nous avons essayer d’aller dans le fond de différents quartiers des communes. la photo ci bas, c’est le marché ZIGIDA dans la commune de Kinshasa juste à coté de la ville de Kinshasa sur Bokasa en face de l’aéroport de NDOLO, des femmes qui vendent dans des conditions inacceptables.

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Voilà pourquoi la ville province de Kinshasa est renommée dans des multiples cas de fièvres typhoïdes et de malaria faisant un nombre élevé de mort dont la plus part sont des enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.

Si chacun de nous essayer d’appliquer les regles d’hygienne notre capitale serait la plus propre de toute l’Afrique.

no coment !!!!!

Guillaume AMISI

 
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Publié par le 11 février 2013 dans Uncategorized

 

UN CHEF MAI MAI ARRETE A UVIRA AU SUD KIVU PAR LA PNC

GUSTAVE BAGAYAMUKWE TADJI, chef MAI MAI arreté depuis ce dimanche dans la matinée à UVIRA par la police nationale congolaise

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C’est depuis ce dimanche 10 février 2013 au matin que les nouvelles de son arrestation ont fait effet d’arroseur arrosé.La presse du monde entier a fait titrer qu’une nouvelle coalition de groupes armes était née au Sud-Kivu. C’est lui,l’homme dont on parlait tant qui s’est fait ramasser quand il tentait une entrée dans la cite de Uvira dimanche matin.Il est même dit que ces hommes étaient déjà positionnés dans le Sud-Kivu dans la localité de BUGARAMA en face de Kamanyola.Il est difficile de savoir en ce moment si c’est le même groupe avec la 19 personnes arrêtées en Afrique du Sud la semaine dernière.Ce Mushi de Ngweshe était un candidat malheureux député national qui a un carnet d’adresse important et qui est connu dans d’autres groupes armes du Sud-Kivu et du Nord-Kivu. Sur sa page facebook,Gustave Bagayamukwe écrit qu’il a fait l’école nationale d’aviation civile a Toulouse en France,l’ISTA de Kinshasa,a frequente l’école Saint Paul des Barnabites de Bukavu en 1974.Il était travailleur indépendant. Dans une note rendue publique à Kinshasa et datée du 25 janvier et envoyée au secrétaire général de l’Onu, Ban ki-Moon, Gustave Tadji et son Union des forces révolutionnaires du Congo (UFRC) a annoncé sa formation mi-janvier, en se définissait comme un mouvement « politico-militaire ». Elle est basée à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu. L’UFRC assurait il y a quelques jours qu’elle va « diriger prochainement » cette province « en attendant la démission effective du régime actuel en RDC ».Candidat malheureux à la députation nationale de la ville de Bukavu au n° 154, Gustave Bagayamukwe Tadji, à la tête de l’UFRC, avait échoué, comme plusieurs centaines d’autres candidats, à se faire élire député national. Aussi avait-il adressé le 30 novembre 2011, une lettre au président du bureau national de la Céni pour dénoncer l' »irrégularité constatée sur les bulletins de vote de la circonscription électorale de la ville de Bukavu. « Il est président de l’Association pour la défense des intérêts de la ville de Bukavu, ADIB, une Ong locale.

 

 
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Publié par le 11 février 2013 dans Securité

 

DES SOLDATS FRANCAIS EN PROGRESSION VERS LE DERNIER FIEF ISLAMISTE

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Après avoir quitté Kidal, les armées française et tchadienne patrouillent depuis jeudi à Aguelhok, un des derniers fiefs islamistes près de la frontière algérienne. De leurs côtés, le Mujao affirme avoir ouvert un nouveau front dans le nord.

Depuis plusieurs jours, d’intenses frappes aériennes françaises ont visé des dépôts logistiques et des centres d’entraînement des groupes islamistes dans les régions d’Aguelhok et de Tessalit, à 200 km au nord de Kidal, selon le porte-parole de l’état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard. Aguelhok et Tessalit se situent dans le massif des Ifoghas, vaste zone de montagnes et de grottes où, selon des experts et des sources de sécurité, une bonne partie des chefs et des combattants des groupes islamistes se sont réfugiés.

Parmi eux, se trouveraient l’Algérien Abou Zeïd, l’un des émirs les plus radicaux d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Iyad Ag Ghaly, ancien rebelle touareg et actuel chef d’Ansar Dine (Défenseurs de l’islam) qui connaît parfaitement la région. C’est aussi dans cette région que les sept otages français au Sahel seraient détenus.

 

FRANCE 24. COM

 
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Publié par le 8 février 2013 dans Securité

 

Au Nord du Katanga, le Tribunal militaire du Tanganyika a prononcé neuf condamnations et trois acquittements à l’issue des audiences publiques organisées en chambre foraine à Manono. Manono est à 450 km au Sud-ouest de Kalemie. La Section d’appui à la Justice de la Monusco Monusco en a facilité les préparatifs et  la logistique.

 

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Dans les rues de Manono non loin de la cathédrale. Francois Xavier MYBE Radio Okapi

Le Tribunal Militaire du Tanganyika a retenu  les  peines les plus lourdes à charge de deux prévenus.  Jean KIBAWA LUTUKU, 42 ans, vient d’être condamné à la peine capitale pour avoir  participé en décembre dernier au mouvement insurrectionnel Maimai et association de malfaiteurs dans la localité de Kiyambi à plus de 100 km à l’Est de Manono. Ensuite,  Zacharie Banza Ngongo, condamné à mort, pour avoir été reconnu coupable de meurtre d’une dame et tentative de meurtre d’u n garçon en décembre 2012 au village d’Ankoro.

Le Tribunal militaire du Tanganyika a requis 20 ans de prison ferme pour Mwilambwe wa Mwamba qui a commis un viol avec arme. Il y a sur cette liste de condamnations à retenir le cas d’un policier  qui  a échoppé 14 ans de prison pour viol sur mineure de 16 ans en novembre 2012; une fille de son grand-frère.

Par ailleurs, le Tribunal militaire a acquitté Banza Mwana Bute poursuivi pour refus d’ordre et dissipation des minutions ; infraction non établie par la cour.   Et enfin, l’acquittement touche aussi Kasinge Ngeleka pour abandon de poste. Le tribunal l’a acquitté et renvoyé aux fins de toute poursuite judiciaire.

Francois Xavier Mybe

 

 

 
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Publié par le 30 janvier 2013 dans Uncategorized